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    Sabine Weiss<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Elle est née en Suisse en 1924.<o:p></o:p>

    Dans la photographie ci-dessus, il y a tout l’univers de Sabine Weiss. Les enfants qu’elle a souvent photographiés et elle capte, en même temps, une certaine tristesse sur le visage du musicien, sans doute un peu en marge de la société. <o:p></o:p>

    Toujours avec pudeur et décence, ses photos relèvent d’une observation sociale. <o:p></o:p>

    Dans les années 5O, elle aime photographier les enfants des faubourgs parisiens…<o:p></o:p>

    Les enfants qui jouent avec des rien…ceux qui inventent des Cadillac avec de savantes découpes de carton. Puis, les Catherine s’appèlent Yasmina et les Paul sont devenus Kevin.<o:p></o:p>

     Ils ne traînent plus dans les rues. Les enfants sont sur les routes virtuelles et si par hasard, Sabine veut les photographier escalier C, Bâtiment B, elle s’entend dire d’aller niquer quelque chose ailleurs.
    Sabine est triste car les enfants elle les aime.  Elle va trouver refuge dans des pays lointains. Là ou les enfants donnent encore leur regard.<o:p></o:p>

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    Elle résume une vie en un centième de seconde en donnant de la dignité à tous les visages. C’est comme un secret qu’elle capte.
    Moi, j’aime ce regard de femme autant que celui de la photographe.<o:p></o:p>

    Jamais ses photos sont cruelles ou exhibitionnistes. Elle préfère aborder la douleur, la tristesse, le malheur des hommes à travers le filtre de la bonté.

    Ah j’oubliais c’est l’épouse du peintre Hugh Weiss<o:p></o:p>

     


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