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    Douce et heureuse année 2009


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  • Ce n'est pas un pays facile. Luanda ne ressemble, en rien, aux autres grandes villes d'Afrique.Quelques photos.....
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  • Connaissez-vous la soupe de poissons la plus célèbre de France et même du Monde si l'on en croit certains ? Réfléchissez, vous la connaissez forcément, c'est... la bouillabaisse de Marseille.
     

    Commençons cette histoire par l'origine du nom. " Quand ça bouille tu baisses "… le feu de cuisson bien entendu. C'est de cette vieille expression provençale que nous viendrait le nom de bouillabaisse. A l'origine, la bouillabaisse est un plat d'origine modeste. C'était la soupe de poissons des pêcheurs des calanques entre Marseille et Toulon. Au retour de la pêche, ils faisaient chauffer au bord de l'eau un chaudron rempli d'eau de mer. Dés que l'eau bouillait les pêcheurs y faisaient cuire les poissons invendables (sans tête, abîmés…). La cuisson terminée, le bouillon était versé sur des croûtons de pain rassis frottés d'ail : on appelait cela la tournée des croûtons. On partageait ensuite le poisson que l'on mangeait avec de la rouille ou de l'aïoli. C'était la bouillabaisse des pêcheurs.
     

    Mais, l'histoire n'est pas terminée. Cette soupe de pêcheurs a été améliorée au fil du temps pour s'intégrer à la "cuisine bourgeoise". L'eau de mer a été remplacée par un fumet de poissons préparé avec des poissons de roche (poissons qui vivent au fond de la mer). Après avoir fait bouillir le fond de poissons de roches, on ajoutait les poissons traditionnellement utilisés par les pêcheurs pour préparer la bouillabaisse. La bouillabaisse riche était née. C'est celle qui perdure aujourd'hui.
     


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  • <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="La Traviata" w:st="on">La Traviata</st1:PersonName><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    La traviata est un opéra en trois actes (joué parfois en quatre actes) de Giuseppe Verdi et dont le livret est de Francesco Maria Piave d’après le roman d’Alexandre Dumas fils, la dame aux camélias.<o:p></o:p>

    La première représentation eut lieu au théâtre <st1:PersonName ProductID="La Fenice" w:st="on">La Fenice</st1:PersonName> à Venise en 1853.<o:p></o:p>

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    Opéra autobiographique ? <o:p></o:p>

    Si la ressemblance avec le sujet la dame aux camélias de Dumas fils est incontestable, les amours tumultueuses de Verdi avec la cantatrice Giuseppina Strepponi ne l'est pas moins.<o:p></o:p>

    En effet, durant les années de composition de l'opéra, Verdi est dans une situation compromettante et sa relation avec Giuseppina est  très critiquée à cette époque puritaine.<o:p></o:p>

    Le librettiste connaissait bien le couple Verdi et Strepponi, ainsi que leur vie privée. C'est pourquoi nous pouvons voir, sous les traits de Violetta, la cantatrice et sa vie tumultueuse ; la première est une courtisane, la seconde a abandonné ses deux enfants pour n'avoir à renoncer ni à sa carrière ni à Verdi.<o:p></o:p>

    C'est donc plus Giuseppina que nous retrouvons dans l'héroïne de Verdi que Marguerite Gauthier la demi-mondaine de Dumas. C'est une longue réhabilitation de Violetta, « la dévoyée », à laquelle nous assistons du début à la fin du spectacle. Réhabilitation par la souffrance. Elle souffre moralement d'avoir à éconduire Alfredo après la visite de son père alors qu'il est son premier et seul véritable amour; elle souffre physiquement du fait de sa tuberculose . Nul doute pour elle, qu'après tant de sacrifices et de souffrances, qu'elle accèdera au Paradis (« la haut parmi les anges » dit-elle sur son lit d'agonie). Quand aux deux protagonistes père et fils, ils sont décrits comme deux êtres veules: le père d'abord, qui, pour apitoyer Violetta, dépeint le sort tragique qui attend l'amour de sa fille lorsque son fiancé apprendra la vérité sur les relations du frère avec une « dévoyée »; le fils ensuite, qui jette de l'argent au visage de Violetta en public; affront qui était impensable vis à vis d'une femme (et encore!, dans le roman de Dumas fils, Armand (Alfredo) jette l'argent pour payer une dernière nuit d'amour avec Marguerite (Violetta). Piave et Verdi préférèrent considérer l'argent jeté par Alfredo comme le remboursement qu'il doit à Violetta; on comprend ce changement, sinon, la censure aurait été encore plus féroce et puis la muflerie, à l'opéra, a quand même ses limites!. C'est en ce sens qu'on peut voir dans cet opéra une volonté de réhabilitation de Giuseppina. C'est la gifle de Verdi aux critiques verbales de l'époque. Violetta aime profondément Alfredo au point de se sacrifier, tout comme Giuseppina aime Verdi au point d'accomplir, elle aussi, des sacrifices pour lui. Le personnage de Dumas ne se sacrifie pas de la même manière.<o:p></o:p>

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  • Thierry Malandain<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Danseur et chorégraphe français, c’est l’actuel directeur du centre chorégraphique national de Biarritz.

    Thierry Malandain a reçu l’enseignement des très grands à l’opéra de Paris, au ballet théâtre de Nancy.

    1986 : Il fonde sa compagnie « temps présent ». Son travail sera distingué par de nombreux prix :  le prix de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation">la Fondation</st1:PersonName> de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Vocation">la Vocation</st1:PersonName>, le prix de la fondation de France, le prix du nouveau talent chorégraphique….

    Il est l’auteur de près de 70 chorégraphies dont plusieurs sont ou furent au répertoire d’autres compagnies tels que le Ballet de l’Opéra de Lettonie, Ballet national de l’opéra de Paris….

    Il fait des incursions dans le domaine du théâtre lyrique.

    1999 : Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres.
    Il assure entre 2000/2004 la direction artistique du festival de danse de Biarritz « le temps d’aimer ».

    2006 : nominé aux « benois de la danse » pour « l’envol d’Icare » crée au Ballet de l’opéra national de Paris.

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    Dernières chorégraphies :

    2008 : L’amour sorcier de De Falla au Grand théâtre du Luxembourg

               Le portrait de l’infante de Ravel au Grand théâtre du Luxembourg

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    Hier soir, nous sommes allés voir les dernières chorégraphies de Malandain.
     « Le Portrait de l’Infante » sur une musique de Maurice Ravel et « L’amour sorcier » sur une musique de de Falla.

    J’ai aimé le décor du « portrait de l’Infante »  constitué de trois sculptures mobiles de Manolo Valdès, tout autant que la musique de Ravel….J’ai plus aimé encore les danseurs qui se cachent derrière elles, surgissent….les corps qui se lient et se délient…..Du classique, version contemporaine.

    « L’amour sorcier » nous livre des danseurs dénudés qui incarnent avec fougue les désirs, les plaisirs de l’amour.

    Très agréable soirée.


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