Homosexualité

Le penseur de Rodin

Homosexualité

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Qui sommes nous pour juger ?

Qui sommes nous pour condamner ?

Qui sommes nous pour écarter ? voir exclure?

Qui sommes nous pour les obliger à vivre dans notre société, cachés….Oui, en province, on n’affiche pas sa sexualité ?

Qui sommes nous pour les obliger à s’exhiber dans les manifestations gay, dans les grandes villes, pour revendiquer le droit d’exister ?

Qui sommes nous pour provoquer tant de souffrances ?

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Nous sommes simplement des humains qui ont une attirance autre,

une attirance pour le sexe opposé au nôtre.

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Cela nous permet il de blesser ceux qui sont différents de nous ?

 

NON

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J’ai partagé mes jeux d’enfants avec mon voisin. Nous avons joué au bac à sable, puis au Papa et à <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Maman" w:st="on">la Maman</st1:PersonName> et aussi aux petits soldats et aux voitures. Il était le frère que je n’avais pas.
Lorsque nous allions faire quelques courses pour nos parents….Il allait se changer, se coiffer pour être propre. Moi, peu m’importait ma robe pour aller chercher le kilo de bananes à l’épicerie du coin.

Adolescents, nous nous sommes racontés nos premiers flirts.

Puis, son goût prononcé de la coiffure l’a conduit à construire son avenir professionnel (il est coiffeur international du show-biz et a des doigts d'or) ….à partir de cette période, tout comme moi, ses amis étaient des garçons. Des garçons très soignés bien plus que mes propres petits amis. J’ai entendu les commentaires feutrés et acides de mes parents et ceux des autres voisins.

Pourquoi ? C’était toujours mon copain de monopoly d’avant, celui avec lequel nous avions été voir le théâtre de marionnettes, enfants.

Il préférait les garçons et alors ?

Pourquoi le juger ? Il n’était pas responsable de sa sexualité.

Je crois que grâce a lui, j’ai une tendresse pour les homosexuels et j’ai toujours recherché leur compagnie amicale. Jamais, je ne les ai rejeté. En revanche, je les ai beaucoup plaints.

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Dans ma vie d’adulte, j’en ai rencontré.

Alors que je venais de prendre des fonctions de manager….un garçon est venu me trouver et m’a dit qu’il préférait, tout de suite, me dire qu’il était homosexuel….que mon prédécesseur lui avait causé quelques problèmes….

Une seule réponse : « votre vie privée ne me regarde pas. La seule chose que j’ai a considérer est, votre travail…..Sachez que je n’ai pas d’ à priori négatif sur l’homosexualité et que le fait que je sois informée ne modifiera en rien mon attitude envers vous ».

Combien d’homosexuels dissimulent leurs attirances ou leur vie de couple au regard du monde du travail ? Ils ont raison, ils se protègent puisque nous n’avons pas l’ouverture d’esprit nécessaire.

Nous n'avons pas la générosité de coeur nécéssaire.

 

Coté amis….un de mes meilleurs amis est homo….Pendant plusieurs années, il m’a dissimulé sa tendance homo puis petit à petit, il m’a laissé deviner très pudiquement son attirance pour les garçons. Il m’a aussi fait part de son obligation de discrétion qui lui est pesante. Famille, amis d’autrefois….rien ne doit se savoir….pourtant, il est amoureux du même garçon depuis six ans et son amour sincère  est dans l’ombre.

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Que de souffrances ! Par notre faute à tous.

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Mère d’un fils adulte, je me suis posée la question. Que penserais je si mon fils était homo ? Je serai triste, triste pour lui car c’est une difficulté de vivre son homosexualité, encore, dans notre monde d’aujourd’hui. Triste, parce que le regard des autres est un handicap, pire une humiliation.

Comment les adolescents de nature homo arrivent sans peine à trouver leur chemin qui est encore zone interdite pour beaucoup ?

Je ne serai pas triste qu’il soit homosexuel, je serai triste de savoir les obstacles a  affronter.

Mon fils n’est pas homosexuel mais il pouvait l’être.

Je ne suis pas homosexuelle mais je pouvais l’être.

Tout comme je suis blanche alors que je pourrai être noire.

Tout comme j’ai la chance de pouvoir me déplacer sur mes deux jambes.

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Nous n’avons pas le droit de les exclure

pas plus que nous avons le droit d’être raciste

pas plus que nous devons détourner la tête lorsqu’on croise une personne en fauteuil.

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La diversité existe dans notre société et nous, qui avons de la chance, laissons une place à tous.

Une place dans la dignité.

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Je peux comprendre qu’une femme qui a été violée a, évidemment des à priori ou des répulsions pour les hommes, en général.
Je peux comprendre qu’un garçon qui a subit des assauts d’un homme éprouve lui aussi des répulsions.

Que cela soit parmi les homos ou parmi les hétéros, des pervers existent. Pas plus, pas moins d’un bord ou de l’autre.

Il est grand temps de ne pas confondre homosexualité et pédophilie.

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Les homosexuels ne sont pas des violeurs pas plus que les hétérosexuels.

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Alors puisque je  m’exprime,

Je me permets de juger les méchants, les fourbes, les vaniteux, les opportunistes, les menteurs….

Je ne supporte pas qu’on porte un jugement négatif sur  les homos. C'est, le plus souvent gratuit et injuste.Je pense que ce sont les mêmes qui portent un jugement sur  les gens de couleur et qui évitent le contact avec les infirmes.

Exclure gratuitement c'est de l'intolérance.

 

Un peu de tolérance et d'humanité, s'il vous plait.

 

Pour tous les jeunes qui culpabilisent....redressez la tête et ignorez les idiots, les méprisants et tous ceux qui vous font souffrir. Je sais, c'est facile à écrire et beaucoup moins à vivre.
Juste quelques noms d'homosexuels célèbres: Louis Aragon. Marcel Carné. Jean Cocteau. Michel Foucaud. Jean Marais. Marcel Proust. Arthur Rimbaud. Paul Verlaine. Oscar Wilde....

 

Pour les homos, j'espère ne pas vous avoir offensé avec cet article de quelque façon que ce soit.