• EDUARDO CHILLIDA

    EDUARDO CHILLIDA<o:p></o:p>

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    1924/ 2002<o:p></o:p>

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    Citation de Chillida :

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     « "A partir de l’espace
     avec son frère le temps
     sous la gravité insistante
     avec une lumière pour voir comme je ne vois pas.
     Entre le déjà plus et le pas encore
     je fus placé.
     L’étonnement devant ce que j’ignore fut mon maître.
     Ecoutant son immensité.
     J’ai tenté de regarder, je ne sais pas si j’ai vu."<o:p></o:p>

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    Le sculpteur basque né à San Sebastian est un véritable maître.<o:p></o:p>

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    Chillida fait des études d’architecture puis il étudie les courants artistiques moderne, du cubisme et du surréalisme jusqu’à l’abstrait.<o:p></o:p>

    Années 50, il expose ses premières sculptures à Paris.<o:p></o:p>

    C’est un pionnier. Alors que les autres sculpteurs de l’époque ne se soucient pas du rapport entre pleins et vides, lui fait vivre les creux..Il creuse les vides afin de créer une dynamique, une invitation…<o:p></o:p>

    D’autre part, il se rebelle contre la loi de la pesanteur et cherche à affronter l’équilibre.<o:p></o:p>

    De plus, il intègre toujours sa sculpture à l’espace environnant.<o:p></o:p>

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    Le fait même de vivre, de réfléchir et créer dans sa ville natale avec la mer et l’horizon comme seuls témoins de ses pensées et de ses inventions, l’a volontairement tenu à l’écart des courants et modes qui se propagent dans le milieu artistique.<o:p></o:p>

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    Sa première commande concerne la décoration des quatre battants de fer des portes de la basilique de Santa Maria de Aranzalu.<o:p></o:p>

    Il va ensuite installer, rapidement, une forge dans un atelier.<o:p></o:p>

    Le fer est la première matière difficile choisie par le sculpteur qu’il utilisera le plus souvent.. Il  expérimentera le bois pendant une période relativement longue. Il lui arrivera aussi de travailler le granit, le béton et l’albâtre.<o:p></o:p>

    Ses œuvres acquièrent des dimensions et poids de plus en plus importants au fil des années.
    Il participe au premier salon de sculpture abstraite organisé à Paris.<o:p></o:p>

    Le musée Guggenheim de New York lui achète une œuvre.
    1955, il reçoit une commande publique pour sa ville natale : « Peine del viento ».<o:p></o:p>

    1958, il reçoit le grand prix de sculpture de <st1:personname productid="la Biennale" w:st="on">la Biennale</st1:personname> de Venise.<o:p></o:p>

    2001, la galerie nationale du Jeu de paume lui accorde sa première exposition rétrospective.<o:p></o:p>

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    Eduardo Chillida a réalisé de nombreuses sculptures urbaines qui sont présentes dans maintes villes du monde entier. Tantôt commandées, dès le départ, dans un but et pour un site donné, tantôt choisies par Chillida en fonction d’un style désigné et ensuite adaptées au paysage.<o:p></o:p>

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    Si j’écrits quelques lignes sur Chillida c’est avant tout pour vous faire part de sa pensée.<o:p></o:p>

    Il a dédié deux œuvres au concept de liberté et deux autres à celui de tolérance. C’est un homme qui cherche à exprimer des vérités morales par son langage abstrait.<o:p></o:p>

    Je choisis de vous parler de deux de ses sculptures :<o:p></o:p>

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    «  Peine del viento » sur la concha à San Sebastian<o:p></o:p>

    Les trois tenailles coiffent le vent, tandis que la mer ne cesse de mugir. Les trois sculptures agrippées à la roche, parfois caressées parfois secouées par l’écume assistent en silence au tumulte de la mer…Elles s’observent mutuellement et contemplent l’horizon.<o:p></o:p>

    N’oublions pas que chez Chillida une œuvre naît avant tout d’une pensée.<o:p></o:p>

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    .A Grenoble, est ZUHAITZ. Chillida a tenu à faire graver en français, sur le « tronc » de sa sculpture cette phrase : «  Cet arbre de fer, né dans cette forêt, annonce que nous les hommes avons la même origine. Il exige la fraternité ».<o:p></o:p>

    Les quatre branches de cette sculpture partent dans des directions différentes. L’œuvre se veut symbole d’un arbre dont les branches seraient les quatre races humaines fondamentales. Elles jaillissent d’une même souche, le cœur de l’être humain, souche égale pour tous.<o:p></o:p>

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    Si vous souhaitez succomber aux jeux d’ombres et de lumière qui envahissent les vides de ses sculptures, rendez vous à Hernani. Le musée Chillida (à coté de Saint Sébastien) abrite une quarantaine d’œuvres dans un espace en plein air au sein d’une propriété du XVI siècle.<o:p></o:p>

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    Adresse:<o:p></o:p>

    Museo Chillida-Leku Bº Jáuregui, 66
    20120 Hernani
    Tel: 943 336006
    Fax: 943 335959 <o:p></o:p>

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    Horaires des visites: <o:p></o:p>

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    Du 1er Septembre au 30Juin: de 10H30 à 15H00. Fermé le mardi. Juillet Du 1er Juillet au 31 Août: de 10H30 à 20H00. (Du lundi au samedi, mardi inclus). Dimanche de 10H30 à 15H00
    Semaine Sainte: lundi 17, mardi 18  mars de 10H30 à 15H00.
    Du mercredi 19 au dimanche 23 mars  de 10h30 à 19h.
    Le dimanche (Toute l’année): de 10H30 à 15H00.
    Jours de fermeture : le mardi, les 25 décembre et 1er janvier<o:p></o:p>

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    Sur rendez-vous (943 33 60 06 ) ou anahornos@museochillidaleku.com<o:p></o:p>

    Site du musée : www.eduardo-chillida.com <o:p></o:p>

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