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George Sand
Toute sa vie, elle se donne sans compter et ne se laisse pas dominer.
Elle garde la maîtrise de sa liberté, de son indépendance et de sa trajectoire.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p><o:p> </o:p>
George Sand est le pseudonyme de Amantine Aurore Lucile Dupin, née à Paris le 1 juillet 1804 et décédée à Nohant (Indre) le 8 juin 1876.
Elle est issue dune mésalliance puisque son père, Maurice Dupin, a comme ascendant lointain Frédéric-Auguste, roi de Pologne (elle descend du Maréchal de saxe par sa grand-mère Marie Aurore de Saxe. Son grand père Charles Dupin épouse celle-ci en dernière noce alors quil a 62 ans) et que sa mère, Sophie Victoire Delaborde, est la fille dun oiseleur parisien.
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George Sand se proclamait volontiers « fille dun patricien et dune bohémienne », une double appartenance sociale qui a fortement façonné sa personnalité. Son enfance et son adolescence en ont été déchirées car Marie Aurore, sa grand-mère paternelle, ne souffrait pas la mère dAurore. Les combats politiques et luvre littéraire et théâtrale sont imprégnés de cette dualité.
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Son père, ancien aide de camp de Murat pendant la guerre dEspagne, décède dune chute de cheval alors quelle a 4 ans. La mère dAurore ne veut pas rester à Nohant car sa belle mère refuse de recevoir sa fille aînée, Caroline (demi-sur dAurore). La grand-mère souhaite éduquer sa petite fille, doù un conflit entre les deux femmes qui dure plusieurs mois et qui fait souffrir lenfant. Aurore est très attachée à sa mère et elle estimera que le combat était inégal car les biens de sa grand-mère feront delle, lunique tutrice dAurore.
"Il en résultat pour moi un grand mépris pour largent, avant que je susse ce que ce pouvait être, et une sorte de terreur vague de la richesse dont jétais menacée."<o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 604<o:p></o:p>
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"Ma mère et ma grand-mère, avides de mon affection, sarrachèrent les lambeaux de mon cur."
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 683<o:p></o:p>
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" Je me disais que ma mère ne maimait pas autant quelle était aimée de moi ; jétais injuste en cette circonstance, mais, au fond, cétait la révélation dune vérité que chaque jour devait confirmer. Ma mère avait pour moi, comme pour tous les êtres quelle avait aimés plus de passion que de tendresse."
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 762<o:p></o:p>
De ce fait, elle va être principalement élevée par sa grand-mère à Nohant. Celle-ci, aussi abusive quaffectueuse, lui fera connaître une enfance assez libre et sera son premier professeur de musique. Deschartres, ancien précepteur de Maurice Dupin est chargé de linstruction dAurore. Il lui autorise laccès à sa bibliothèque et la laisse shabiller en garçon pour courir la campagne. Plus tard, il lemmènera à la chasse.<o:p> </o:p>
En 1818, Aurore entre au couvent et y reste deux ans. Cest pour elle, une époque heureuse et apaisée. Sa grand-mère ne croyait pas en la vocation religieuse dAurore et décide de la ramener à Nohant.
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" Cette nouvelle tomba sur moi comme un coup de foudre, au milieu du plus parfait bonheur que jeusse goûté de ma vie. Le couvent était devenu mon paradis sur terre." <o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 1007<o:p></o:p>
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Le retour à Nohant est difficile Ni Deschartres ni les chiens ne la reconnaissent et tous lappellent « Mademoiselle ».<o:p></o:p>
Aurore a 16 ans. Hippolyte (fils naturel de son père, élevé par sa grand-mère) lui apprend à monter à cheval (sa jument sappelle Colette)<o:p></o:p>
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"Labîme de la hiérarchie sociale sétait creusé entre des enfants qui jusque-là sétaient sentis égaux. Je ny pouvais rien changer, on ne leût pas souffert."
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 1019<o:p></o:p>
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"Colette et moi, aussi novices lune que lautre, avions toutes les chances possibles pour nous contrarier et nous séparer violemment. Il nen fut rien. À partir de ce jour, nous devions vivre et galoper quatorze ans de compagnie."
George Sand Histoire de ma vie, t. I, p. 1022<o:p></o:p>
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Le 16 décembre 1821, sa grand-mère meure. Sa mère souffrant de graves troubles mentaux, Aurore est conduite chez des amis, les Roëttiers, propriétaires du Château du Plessis-Picard (à Réau, près de Senart), pour y rester cinq mois. Elle y rencontre Casimir Dudevant. Leur relation est joyeuse et amicale. Il lui demande sa main.<o:p></o:p>
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"Cela nest peut-être pas conforme aux usages, mais je ne veux obtenir le premier consentement que de vous seule, en toute liberté desprit." <o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 27<o:p></o:p>
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Cette conduite lui plaît<o:p></o:p>
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"Je trouvais de la sincérité dans ses paroles et dans toute sa manière dêtre. Il ne me parlait point damour et savouait peu disposé à la passion subite, à lenthousiasme, et, dans tous les cas, inhabile à lexprimer dune manière séduisante. Il parlait dune amitié à toute épreuve."<o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 27<o:p></o:p>
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Ils se marient et son époux devient donc son tuteur. La première année est occupée par sa grossesse et la naissance de son fils Maurice. Aurore essaye dignorer les divergences qui existent entre son mari et elle. Casimir naime pas lire ni écouter de la musique. Il est devenu le maître de Nohant.<o:p></o:p>
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"Nohant était amélioré, mais bouleversé ; la maison avait changé dhabitudes, le jardin avait changé daspect. Il y avait plus dordre, moins dabus dans la domesticité ; les appartements étaient mieux tenus, les allées plus droites, lenclos plus vaste ; [ ] On avait tué les vieux chiens infirmes et malpropres, vendu les vieux chevaux hors de service [ ] Cétait mieux à coup sûr. [ ] Japprouvais tout et navais raisonnablement rien à regretter ; mais lesprit a ses bizarreries." <o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 39<o:p></o:p>
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La dépression rôde .<o:p></o:p>
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"Je vis toujours dans la solitude, si lon peut se croire seule quand on est tête à tête avec un mari que lon adore. Pendant quil chasse, je travaille, je joue avec mon petit Maurice ou je lis. " <o:p></o:p>
George Sand à Émilie de Wismes, vicomtesse de Cornulier, 28 novembre 1823, Correspondance, t. I, p. 117<o:p></o:p>
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Pour fuir leur tête à tête, le couple va passer lété au Plessis ou lon reçoit beaucoup de monde. Aurore à 20 ans<o:p></o:p>
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"Mon mari, comme beaucoup dautres, sétonnait un peu de me voir redevenue tout à coup si vivante et si folle, dans ce milieu qui semblait si contraire à mes habitudes mélancoliques. " <o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 39<o:p></o:p>
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Casimir napprécie pas le comportement de sa femme et il devient agressif. A lautomne, le couple sinstalle dans une propriété à Ormesson, près dEnghien. Aurore se sent assaillie de doutes et elle va faire une retraite dans son ancien couvent.<o:p></o:p>
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"Ce nétait pas là peut-être ce quil meût fallu pour me rattacher à ma vie nouvelle. Toute cette bonté suave, toutes ces délicates sollicitudes me rappelaient un bonheur dont la privation mavait été longtemps insupportable, et me faisaient paraître le présent vide, lavenir effrayant." <o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 48<o:p></o:p>
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Son fils lui manque, elle quitte le couvent et retourne donc dans le siècle.<o:p></o:p>
Le couple part alors en Gascogne, dans le château de Guillery qui appartient à Casimir fuite en avant. Pour leur malheur à tous les deux, Casimir est un homme ordinaire et Aurore une femme dexception. Casimir chasse toute la journée.<o:p></o:p>
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"Sa femme sen plaint. Il na pas lair de prévoir quun temps peut venir où elle sen réjouira."<o:p></o:p>
George Sand Histoire de ma vie, t. II, p. 61<o:p></o:p>
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La vie est une longue blessure qui sendort rarement et ne se guérit jamais <o:p></o:p>
George Sand à Bocage, 23 février 1845, Correspondance, t. VI, p. 807
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Elle rencontre alors Aurélien de Sèze (on est en 1825) qui est cultivé il deviendra son amant. Cet amour dure 5 ans et bouleverse la vie dAurore.<o:p></o:p>
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"Personne ne parle comme vous, personne na votre accent, votre voix, votre rire, le tour de votre esprit, votre manière denvisager une chose et de rendre votre idée. Personne que moi, Aurélien. " <o:p></o:p>
George Sand à Aurélien de Sèze, 10 novembre 1825, Correspondance, t. I, p. 240<o:p></o:p>
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Le petit Maurice était né au sein dun couple de parents heureux alors que la petite Solange vient au monde, en 1823, dans un couple désuni. Le père supposé de Solange nest pas Casimir mais Stéphane Ajasson de Granssagne, un ami denfance quel connaît depuis ses 17 ans et quelle retrouve à son retour à Nohant. Elle renoue avec bien dautres amis denfance ce que napprécie pas Casimir qui bientôt préfère les beuveries et amours clandestines. Désormais, le couple fait chambre à part.<o:p></o:p>
En 1831, Aurore quitte Nohant pour un premier séjour à Paris. Elle est engagée comme journaliste au Figaro et sinstalle avec Jules Sandeau, rencontré lété 1830, dans un appartement quai St Michel. Avec lui elle écrit son premier livre « Rose blanche » que le couple signe J. Sand. Elle signera pour la 1ère fois George Sand dont le nom « Sand » est inspiré par le nom de Jules Sandeau, pour « Indiana » paru en 1832. En 1833 elle quitte Jules Sandeau qui gardera la paternité de Rose Blanche et elle gardera le nom de Georges Sand.<o:p></o:p>
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" Je voudrais avoir une sortie pour laisser échapper Jules à quelque heure que ce fût, car enfin mon mari peut tomber je ne dirai pas du ciel, mais de la diligence, un beau jour à 4 h. du matin et nayant pas de gîte me faire lhonneur de débarquer chez moi. " <o:p></o:p>
George Sand à Émile Régnault, 25 mai 1831, Correspondance , t. I, p. <o:p></o:p>
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Avant de continuer sur les amours dAurore qui est devenue George Sand, je tiens à saluer la force de la femme. On a beaucoup glosé sur sa vie amoureuse et, notamment, sur ceux de ses amants les plus célèbres. Dautres amours ont accompagné sa vie. On dit aujourdhui quelle était une femme libre, mais lindépendance a un prix. <o:p></o:p>
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Être femme indépendante était très difficile en 1830.<o:p></o:p>
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Sa vie privée fut un combat, souvent houleux et toujours douloureux. <o:p></o:p>
Elle a aimé, materné tous les hommes de sa vie. Bon nombre dentre eux lont trompée.
Si George était un homme, au lieu de laccuser de murs légères on sourirait de ses libertinages. Ce nest pas pour autant la raison de son déguisement masculin. Déjà son enfance à Nohant lavait amenée à shabiller en garçon. A Paris elle comprit que lhabit masculin lui permettait d'entrer dans les endroits réservés aux hommes comme les bibliothèques restreintes, les musées et la fosse du théâtre. Beaucoup ont supposé que George essayait de devenir un homme. En fait elle voulait être jugée non pas en tant que femme, mais sur la base de ses talents. Elle se battait contre le stéréotype des femmes, afin qu'elles aient les mêmes libertés que les hommes. <o:p></o:p>Les enfants du siècle, des jeunes hommes dexception quétaient Hugo, Berlioz, Chopin, Balzac, Dumas, Daumier, Nerval, Delacroix, Musset portaient en eux un mal être. Ils avaient connu les décombres de lempire. De leur coté, les femmes du monde ou du demi monde restaient de beaux objets de servitude ou de plaisir. Elles passaient de la dépendance de leur père à celle de leur mari ou de leurs riches amants. Leur liberté tenait de limpensable. Elle ne pouvait se conquérir quau prix du scandale. Cest dans ce double contexte quil convient de situer la vie et les amours de George Sand.<o:p></o:p>
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Quelques uns de ses livres et la date de publication<o:p></o:p>
1831, premier roman « Rose et Blanche »<o:p></o:p>
1832 « Indiana » ; « Valentine » ; « La marquise »<o:p></o:p>
1833 « Lélia »<o:p></o:p>
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Elle se lie avec Balzac et elle écrit Indiana. Cest la célébrité.<o:p></o:p>
En 1833 cest la publication de Lélia qui déchaîne les passions. George Sand devient un personnage à la mode. Elle signe, à la même époque un contrat dexclusivité avec la « revue des deux mondes ». Cest le temps des amours brèves et bi sexuelles (Marie Dorval). Son fils est en pension et George élève sa fille elle est un peu déboussolée et se console dans les bras de lactrice.<o:p></o:p>
1833, cest aussi lannée de sa rencontre avec Musset. Ils passent quelques mois heureux à Paris puis font un séjour à Fontainebleau pendant lequel Musset fit une crise hallucinatoire. Cela terrifia George. <o:p></o:p>
A 23 ans, Musset présentait déjà les signes dun dédoublement de la personnalité quil décrira fort bien et que lon retrouve dans les personnages dOctave et Coelio dans « Les caprices de Marianne ». George Sand a donné un peu de calme au tumulte quétait la vie de Musset. Elle ne peut supporter le caractère cyclothymique de Musset lorsquelle réalise que son « ange noir » aura, sans fin, des crises de jalousie paranoïaque<o:p></o:p>
Ils partent ensuite à Venise. Musset passe ses nuits avec des prostituées et fait, à nouveau, des crises pour lesquelles George fait venir un médecin, Pietro Pagello qui deviendra son amant.<o:p></o:p>
Elle rencontre Michel de Bourges (en fait Louis Michel dit « de Bourges »)quelle nomme Everard. Cest un avocat très engagé politiquement à lextrême gauche de lépoque. Avec lui commence une passion républicaine.<o:p></o:p>
Ils ne vivent pas ensemble. <o:p></o:p>
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Au fil des années qui viennent de passer, George a aimé la rustrerie enfantine de Casimir, la fragilité dAurélien, la poésie de Musset .Elle a caressé le ventre de Marie Mais ces amants, ces êtres quelle a su combler, soigner, nont pas compris à quel point elle avait besoin à son tour dêtre aimée, protégée, sans jamais être dominée. Elle ne voulait pas être ravalée au statut dobjet de plaisir, dépouse soumise, de maîtresse captive, de femme facile .Ils nont jamais compris à quel point elle ne supportait pas dêtre entravée ou dêtre déçue .Ils nont pas compris que sous le masque de celle qui portait redingote et pantalon et qui fumait le cigare vivait une femme pétrie de doutes et despoirs, une femme qui osait exprimer la révolte de toutes les jeunes filles violées pendant leur nuit de noces, lennui de toutes les mal mariées, de toutes les épouses trompées, de toutes celles qui sont battues. Elle cherchait celui qui laimerait et accepterai ses nuits décriture, de son autonomie, de ses initiatives.<o:p></o:p>
Toutes ses déchirures, elle les projette dans « Lélia ».<o:p></o:p>
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1834 « Lettres dun voyageur »<o:p></o:p>
1839 « Gabriel » ; « Sept cordes de la lyre » ; « Pauline »<o:p></o:p>
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Si tous les arts touchent Georges Sand, la musique est pour elle une vraie passion.<o:p></o:p>
Son instabilité affective va prendre fin lorsquelle rencontre Chopin en 1836.<o:p></o:p>
Leurs amours étaient discrets car Chopin craignait les réactions de sa famille. Elle part avec ses enfants et Chopin, vivre quelques temps aux Baléares.<o:p></o:p>
En 1839, George Sand écrivait<o:p></o:p>
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"Jai besoin de retrouver une vie plus assise. Je naime plus les voyages ou plutôt je ne suis plus dans les conditions où je pouvais les aimer. Je ne suis plus un garçon, une famille est singulièrement peu conciliable avec les déplacements fréquents. " <o:p></o:p>
George Sand à Charlotte Marliani, 20 mai 1839, Correspondance, t. IV, p. 655<o:p></o:p>
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George Sand était, comme elle disait, responsable de trois enfants : Solange, Maurice et Chopin. Celui-ci est malade, il crache le sang et pèse <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter w:st="on" ProductID="50 Kg">50 Kg</st1:metricconverter> (il a une tuberculose pulmonaire) .George jouera linfirmière, encore une fois .<o:p></o:p>
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"Je nétais pas illusionnée par une passion. Javais pour lartiste une sorte dadoration maternelle très vive [ ] la destinée nous poussait dans les liens dune longue association, et nous y arrivâmes tous deux sans nous en apercevoir." <o:p></o:p>
George Sand, Histoire de ma vie, t. II, p. 433-434<o:p></o:p>
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1840 « Spiridion »<o:p></o:p>
1842 « Consuelo » ; « Un hiver à Majorque »<o:p></o:p>
1846 « La mare au diable »<o:p></o:p>
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En 1847 sa fille Solange se marie avec le sculpteur Auguste Clésinger.<o:p></o:p>
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1847 « François le champi »<o:p></o:p>
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1848, le 23 février la révolution éclate. George Sand participe aux travaux du gouvernement provisoire avec Ledru-Rollin. Cette révolution masque la souffrance laissée par les drames familiaux et elle sinvestit sérieusement.<o:p></o:p>
Son fils Maurice est maire de Nohant.<o:p></o:p>
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1848 « La petite fadette »<o:p></o:p>
1849 « François le champi » est monté en pièce de théâtre plusieurs représentations.
1850 Cest « La petite fadette » qui est adaptée en pièce de théâtre échec.<o:p></o:p>
1850 « Histoire du véritable Gribouille »<o:p></o:p>
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Vers la fin de lannée 1849 elle rencontre Alexandre Manceau, un ami de son fils Maurice qui le lui présente à Nohant. Il sera son dernier compagnon et qui va partager sa vie pendant 15 ans. Il achète une petite maison dans lIndre pour quelle puisse sy retirer de temps en temps.<o:p></o:p>
1852 George Sand est reçue par Louis Napoléon Bonaparte et elle obtient la grâce de plusieurs condamnés politiques.
1853 Sa fille Solange se sépare de son mari et le couple se dispute violemment la petite Nini. George Sand aime beaucoup sa petite fille et elle est avec elle, très affectueuse.
1854 La garde de Nini est confiée à sa grand-mère.
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1854, George recompose ses souvenirs dans « histoire de ma vie »<o:p></o:p>
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1855 Nini, enlevée de force par Auguste Clésinger, son père, décède de mauvais traitements.<o:p></o:p>
1857, George rencontre Gustave Flaubert qui vient de publier « Madame Bovary ». Il sera retrouvé plus de 400 lettres déchange entre eux deux. Leur relation demeurera uniquement amicale..<o:p></o:p>
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1858 « Lhomme de neige » ; « Elle et lui » qui est lhistoire romancée de son aventure avec Musset.<o:p></o:p>
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1860, George Sand est malade, elle a le typhus.<o:p></o:p>
1864, Maurice, qui navait jamais accepté la liaison de son ami Manceau avec sa mère, chasse ce dernier de Nohant comme un domestique renvoyé. George Sand se sépare de son fils pour suivre son compagnon.<o:p></o:p>
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Partons mon vieux, partons sans rancune, sans fâcherie et ne nous quittons jamais. Tout à eux, tout pour eux, mais pas notre dignité et pas le sacrifice de notre amitié, jamais <o:p></o:p>
George Sand, Agenda, 24 novembre 1863.<o:p></o:p>
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1865, Elle perd Alexandre Manceau (atteint de tuberculose).<o:p></o:p>
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Mort ce matin à 6 h. après une nuit complètement calme en apparence. [ ] Jai fermé ses yeux. Je lui ai mis des fleurs : il est beau et paraît tout jeune. Ah mon Dieu ! je ne le veillerai plus.<o:p></o:p>
George Sand, Agenda, 21 août 1865<o:p></o:p>
Me voilà rentrée seule pour toujours Jai de bons amis et beaucoup. Mon fils est mon âme même. Je vivrai pour lui, jaimerai les braves curs. Oui, oui, mais toi, qui ma tant aimée, sois tranquille, ta part reste impérissable <o:p></o:p>George Sand, Agenda, 23 août 1865.<o:p></o:p>
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1866 « Dernier amour »<o:p></o:p>
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En 1866 et 68, Maurice aura deux filles, seules petits enfants qui survivront à Georges Sand..<o:p></o:p>
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1869 « Pierre qui roule »<o:p></o:p>
1872 « Nanon »<o:p></o:p>
1873 « Impressions et souvenirs » ; « Contes dune grand-mère »<o:p></o:p>
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1875, son dernier voyage à Paris.<o:p></o:p>
1876, le 8 juin, George Sand séteint. Gustave Flaubert, Alexandre Dumas et le prince Napoléon se rendent à Nohant pour un dernier adieu. Pendant la cérémonie, un hommage de Victor Hugo est lu : « Je pleure une morte, je salue une immortelle ! ». Ernest Renan dira delle à cette occasion : « une corde est brisée dans la lyre du siècle » et Flaubert : « Il fallait la connaître comme je l'ai connue pour savoir tout ce qu'il y avait de féminin dans le cur de ce grand homme » <o:p></o:p>
George Sand repose dans son jardin de Nohant.<o:p></o:p>
Elle laisse un roman inachevé « Albine ».<o:p></o:p>
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Merci, George de votre courage Vous êtes, en 2007, encore un exemple.<o:p></o:p>
Je vais lire et relire vos romans et cest avec regret que je condense cet article. Jai omis tant de chose comme votre théâtre de marionnettes à Nohant ou laquarelle (la « Dendrite »), et seulement survolé tant de votre vie comme la musique, votre tendresse de grand mère ou votre profond engagement politique. Que ceux qui comme moi vous aime, prennent le temps daller vers vous ; vous nous avez comblé
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Commentaires
1visiteur_lolMercredi 4 Avril 2007 à 20:46Superbe, bien fait et semble-t-il presque complet, en tout cas dans les meilleures biographies du net sur Georges Sand. Merci Sephyr.Répondre2visiteur_geneLundi 25 Juin 2007 à 09:15cela me donne envie de me pr?piter pr racheter certains livres que vs citez. je me r?ille en relisant tout ces destins de femmes, talentueuses et courageuses.........merci de ns faire partager votre savoir.3visiteur_LucVendredi 29 Juin 2007 à 23:55Vous nous comblez Sephyr. Votre article sur George Sand est remarquable.
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