• Pour un oui ou pour un non

    Pièce de théâtre écrite par Nathalie Sarraute

    A lire avec plaisir et pour toutes et tous

    Deux amis vont réduire leur amitié en miettes, pour un rien...pour un oui ou pour un non.

    L' intonation est la partie visible de l'iceberg...une intonation condescendante....une petite phrase qui, mine de rien; cache tant de non dits..."C'est bien....ça".

    Un jeu à la française (ou autrement dit parisien chic, avec une pointe de boulevardisme) avec ses facilités et son vernis, a édulcoré le théâtre de Sarraute. Il ne faut pourtant pas se laisser bercer par une apparente facilité du texte : sous la mélodie et l’ironie, sourdent des tempêtes, des violences et des frustrations.

    Pour un oui ou pour un non est un pur objet de tragédie classique : unité de lieu, de temps et d’action, accompagnée d’un dénouement fatal. Au fil de la pièce, les personnages savent qu’ils ont mis en marche une machine infernale. Leur amitié est broyée et ce règlement de compte aboutira sur un anéantissement : n’être plus rien.

    Nathalie Sarraute

    Nathalie Sarraute s'impose comme l'un des grands écrivains de notre siècle. Écrivain français, par les hasards de la vie. Née en 1900 , près de Moscou, Nathalie Tcherniak connaît une enfance partagée entre la Russie et la France, où elle s'installe définitivement en 1909. Après une licence d'anglais, des études d'histoire et de sociologie, elle fait une licence de droit. Inscrite au barreau de Paris, elle plaide de petites affaires en correctionnelle jusqu'en 1941.

    Fervente lectrice depuis son enfance, elle découvre, dans les années vingt-cinq, Proust, Joyce et Virginia Woolf, qui bouleversent sa conception du roman. En 1932, elle écrit les premiers textes de Tropismes, publié en 1939, et dès lors se consacre entièrement à l'écriture, loin de tout milieu littéraire, dans un isolement et une incompréhension presque totale pendant près de vingt-cinq ans. L'Ère du soupçon (1956), textes fondateurs du Nouveau Roman, et Le Planétarium (1959) marquent sa consécration dans le monde entier.

    Dans les années soixante, elle s'attache au problème de la création, avec trois romans, dont le premier, Les Fruits d'or, obtient le Prix International de Littérature en 1964. Elle découvre en même temps les ressources d'un «théâtre de langage» et écrit six pièces entre 1963 et 1980, dérivatif et prolongement de son oeuvre romanesque.

    Depuis une vingtaine d'années, elle poursuit sa recherche sur «l'usage de la parole», titre du livre publié en 1980, en un retour aux sources mêmes des tropismes, dégagée de toute fiction. Elle vient de publier Ici en 1995.


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  • Lutte contre le sida<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Informations pour tous et particulièrement aux femmes<o:p></o:p>

    Séropositifs en France

     

    • 6 700 découvertes de séropositivité en 2005 (6 000 en 2003, +15 %)
    • 25 % des découvertes de séropositivité correspondent à des contaminations datant de moins de 6 mois
    • 57 % des nouvelles contaminations par rapports hétérosexuels concernent des femmes
    • Les personnes originaires d’Afrique sub-saharienne représentent 32 % des découvertes de séropositivité (dont 50 % de femmes)
    • Majorité des contaminations par rapports hétérosexuels (64 % des découvertes de séropositivité)
    • Les homosexuels masculins représentent 27 % des découvertes de séropositivité.
    • Les consommateurs de drogues par voie intraveineuse représentent  moins de 2 % des découvertes de séropositivité.

    Je suis « volontaire à « Aides ». Cela signifie que je me suis engagée, comme toutes et tous les volontaires et personnes salariées de l’association à respecter l’anonymat vis-à-vis de toute personne, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’association.

    Cela signifie que je garantis la confidentialité de celles et ceux qui viennent chercher de l’écoute, du soutien…..

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    Dans plus de 70 villes françaises sont installées des structures d’accueil. Cela permet une proximité avec les personnes concernées.

    AIDES est une association de lutte contre le VIH/sida.<o:p></o:p>

    L’association met en œuvre des programmes de prévention, d’écoute et de soutien.

    Les délégations de AIDES sont des portes ouvertes à tous ceux qui sont concernés par le VIH/sida et (ou) les hépatites. Portes ouvertes à toute personne contaminée (quelque soit la cause), à tout proche de personne concernée, à toute personne se sentant en difficulté pour passer le cap du dépistage…….

    Vous vous interrogez.

    Vous venir d’avoir une relation non protégée et vous avez des doutes.

    Vous vous inquiétez des risques de contamination lors de la préparation d’un « shoot ».

    Vous vous sentez isolé car vous êtes contaminés………….

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    Chez « AIDES » que cela soit en poussant la porte d’une structure ou par téléphone, vous trouverez, l’écoute, le conseil et le non jugement..

     

    Pour plus d'informations:

                                                www.aides.org

     

    Numéro national AIDES: 0820 160 120

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  •  

    Heureux qui comme Ulysse
    Pour le plaisir.....

    Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,
    Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
    Et plus que l'air marin la doulceur angevine.


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  • Photo de Philipp Plisson

     

    Mes plus beaux souvenirs,<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Mes moments intenses de vrai bonheur<o:p></o:p>

    En dehors de ceux que j’ai passé avec mes enfants<o:p></o:p>

    Sont une communion avec la mer.<o:p></o:p>

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    Comment transmettre, moi qui ne suis pas poète, mes émotions.<o:p></o:p>

    Alors, tout en lisant, baissez vos paupières, <o:p></o:p>

    Immergez vous dans le bleu,<o:p></o:p>

    Ouvrez vos narines et laissez l’odeur de l’iode vous gagner,<o:p></o:p>

    Goûtez le sel sur vos lèvres,<o:p></o:p>

    Sentez la caresse du vent sur vos cheveux.<o:p></o:p>

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    Je n’avais pas vingt ans…<o:p></o:p>

    Notre bateau s’est échoué en douceur en atlantique, pas très loin de Royan…<o:p></o:p>

    Nous étions jeunes, inconscients et inexpérimentés (cours de navigation).<o:p></o:p>

    Erreur,c est vrai de navigation...il y avait un banc de sable...

    Le voilier s’est couché très  lentement sur le sable.
    Alors que pour certains d’entre nous, l’inquiétude se voyait<o:p></o:p>

    Moi, j’étais heureuse….une île déserte pour nous se dessinait progressivement..<o:p></o:p>

    Je suis allée radieuse ancrer le bateau et je batifolais dans l’eau de bonheur.
    Il nous fallait attendre que la marée monte pour reprendre notre navigation.<o:p></o:p>

    Ces heures sont pour moi le souvenir d’un moment inoubliable.<o:p></o:p>

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    Et puis quelques années plus tard, les régates en Manche sur un tout petit voilier…<o:p></o:p>

    Un tout petit voilier que je regrette encore.
    Pourtant, j’avais froid et parfois faim…Nous voulions gagner…car ils étaient forts, les garçons. Lorsqu’il s’agissait de gratter une place, nous donnions tout notre positif au barreur…La mer, le bateau et nous…nous ne faisions qu’un, nous mettant à l’unisson avec ce que nous offraient les vagues et le vent.<o:p></o:p>

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    J’ai eue ma période luxe…Navigation sur un deux mats aux alentours de <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName ProductID="la Rochelle.C" w:st="on">la Rochelle.
    C</st1:PersonName>e bateau il pouvait nous emmener au bout du monde.<o:p></o:p>

    J’avais perdue mon inconscience et ne possédait pas l’expérience nécessaire pour quitter les cotes. Quand au propriétaire, il avait le mal de mer. A deux, une sortie en mer me faisait un peu peur. Je n’avais pas peur de la mer…Je craignais d’assumer seule la responsabilité du bateau. En revanche, nos arrivées au petit matin au port des minimes et sentir le bois, entendre le cliquetis des haubans et le clapot de l’eau contre la coque…heum…ce bateau, je l’avoue, c’est au mouillage que je l’ai le plus aimé.<o:p></o:p>

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    Entre <st1:PersonName ProductID="la Rochelle" w:st="on">la Rochelle</st1:PersonName> et fort Boyard, des dauphins ont joué avec la coque du bateau pendant très longtemps. C’est inoubliable, ce jeu. Les dauphins sautaient et passaient devant l'étrave de l'Ovni (c'est le voilier).Nous étions quatre et la joie nous irradiait. Les mots n’ont plus de sens dans des moments comme cela. D’ailleurs, nos regards suffisaient pour savoir ce que chacun d’entre nous ressentait. <o:p></o:p>

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    Et puis, nos déjeuners en pleine mer…on réduit la voilure…et nous savourons le saucisson entre les cordages. De très bons moments au large d’Antibes. La Méditerranée et son rivage ocre..une merveille.Le bateau était nid d'amour bercé par les flots. Mouillage dans les criques...avec comme musique le sifflement du vent....

    <o:p> </o:p>

    Sortir du bassin d’Arcachon…cela secoue…certains se sont sentis barbouillés….alors, nous nous sommes retrouvés à deux pour un long quart de nuit…C’est magique !<o:p></o:p>

    Une nuit de brume, un équipage qui dort…et un bateau qui file vers Hendaye.<o:p></o:p>

    S’il est un sens en éveil, c’est l’ouie….dangereux dans le brouillard mais tellement fascinant.<o:p></o:p>

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    Longer les cotes d’Hendaye et aller déjeuner à coté d’un fort…

    Pas de broullarta...alors chacun son tour, on se détendait...s'endormant dans une béatitude extraordinaire.

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    J’aime le vent et la mer….Que je sois au ras de la vague ou dans le creux….

    Que la mer soit d'un bleu profond ou tâchée de vert,

    Qu'elle soit alanguie ou en colère,

    Elle m'envoüte, elle m'enchante,

    Elle m'apaise, elle me ressource

    Elle est pour moi, source de vie.

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    5 commentaires
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    Stationner sur des places handicapées est pire que du sans gêne, cela frise le mépris du handicapé.<o:p></o:p>

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    Je suis très souvent indignée lorsque j’arrive sur le parking d’une grande surface.
    Des places de parking sont toujours réservées pour les personnes handicapées.
    Hors, régulièrement, elles sont utilisées par des personnes qui marchent aisément ???<o:p></o:p>

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    Vous qui avez vos deux jambes pour marcher….<o:p></o:p>

    Vous qui avez la chance de vivre sans handicap….<o:p></o:p>

    Comment osez vous utiliser les places réservées????

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    Que vous soyez pressés,<o:p></o:p>

    Que vous en ayez pour peu de temps,<o:p></o:p>

    Que……<o:p></o:p>

    Peu m’ importe, ne prenez pas les places handicapés ou bien alors<o:p></o:p>

     prenez leurs handicaps.<o:p></o:p>

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    J’ai un fils handicapé qui a, dans son malheur, tout de même la chance de ne pas avoir de problème de motricité. <o:p></o:p>

    Jamais ni lui, ni moi, utilisons les places réservées.<o:p></o:p>

    Il m’est pourtant arrivée de courir pour pouvoir passer plus de temps avec lui lorsqu’il était hospitalisé…..<o:p></o:p>

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    Je connais des personnes en fauteuil…. <o:p></o:p>

    Les places sont pour elles et exclusivement, pour elles.<o:p></o:p>

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    Prendre les places handicapés sans en avoir vraiment besoin c’est de l’incivilité inacceptable, du mépris pour ceux qui en ont l'utilité.<o:p></o:p>

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