•  

    « Et vivre sans aimer n’est pas proprement vivre. »<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Extrait de La princesse d’Elide. Molière.<o:p></o:p>

     


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  • photo de Yves-Marie GUILLAUME

    La lutte contre le sida

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p> 

    L’organisation mondiale de la santé a publié un rapport pour faire le point sur l’épidémie.
    L’épidémie mondiale du Sida continue de croître et des données préoccupantes indiquent que certains pays voient repartir à la hausse des taux d’infection à VIH autrefois stables ou en déclin.

     

    Je tiens à attirer votre attention sur le fait que de nombreuses femmes sont, aujourd’hui, contaminées.

     

    Je profite de cette journée pour, comme à mon habitude, réagir contre les formes d’exclusion.

    Pourquoi souffrir du regard  de l’autre en plus de ma pathologie ?

    Peurs, indifférence et égoïsme nous font nous éloigner de ceux qui sont différents de nous.

     La discrimination est le rejet de l'autre. Ce rejet qui plonge dans la détresse...

    Cet autre peut, demain, être moi.....

    Oui, il est nécessaire de réduire les risques. En revanche, sommes nous certains, certaines d'être toujours à l'abri d'une contamination???? et si j'étais séro positif???

    A méditer avant de juger......

    Je vous invite vivement  à cliquer  sur les liens ci-dessous.

    http://www.sijetaisseropositif.co
    m/
    ou http://www.aides.org/

     

    A toutes et tous, un grand MERCI.<o:p></o:p>

    Je vous sollicite pour la journée de lutte contre le Sida et j’ai le plaisir de voir q’un certain nombre d’entre vous répond très solidairement. Je suis sensible à ce lien qui se crée entre nous, pour les bonnes causes.<o:p></o:p>


     

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  • Béjart Maurice, danseur et chorégraphe<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    De son vrai nom Berger, il est né en 1927 à Marseille. <o:p></o:p>

    Fasciné par Serge Lifar,  il décide de se consacrer entièrement à la danse et fait ses débuts artistiques à quatorze ans,à  l’opéra de Paris, puis auprès de Roland Petit.<o:p></o:p>

    1951, il crée son premier ballet, L'Inconnu, , puis règle L'Oiseau de feu.<o:p></o:p>

    1955, il crée Symphonie pour un homme seul avec sa compagnie, les Ballets de l'Étoile (musique de Pierre Henry et Pierre Schaeffer), qui lui vaut les honneurs de la presse et du public.<o:p></o:p>

    1960, après avoir été remarqué par Maurice Huisman, alors directeur du Théâtre royal de la Monnaie, il crée à Bruxelles le Ballet du XXe siècle avec lequel il parcourt le monde entier et initie un vaste public de néophytes à la danse. <o:p></o:p>

    1961,il monte avec Jorge Donn le Boléro de Maurice Ravel qui devient une de ses chorégraphies emblématiques.<o:p></o:p>

    1987, au terme d'un conflit ouvert avec le directeur de La Monnaie Gerard Mortier, Béjart, en pleine tournée à Léningrad, décide de ne plus revenir en Belgique. Peu de temps après, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Fondation Philip">la Fondation Philip Morris (établie à Lausanne) lui propose de venir s'installer en Suisse. Béjart dissout alors le Ballet du XXe siècle et fonde à Lausanne une nouvelle compagnie, le Béjart Ballet Lausanne.<o:p></o:p></st1:PersonName>

    Tant au Ballet du XXe siècle qu'à Lausanne, Béjart accueille des danseurs de haut niveau, de toutes nationalités. S'attachant à réhabiliter la danse masculine, il exige de ses interprètes une parfaite maîtrise de la danse académique et une grande faculté d'adaptation aux courants néoclassiques. Adepte d'un spectacle total, il mêle les univers musicaux, lyriques, théâtraux et chorégraphiques, mettant en valeur les qualités individuelles de ses solistes, tout en étant très exigeant pour les mouvements d'ensembles. Les thématiques qu'il aborde sont souvent universelles et il n'hésite pas à mettre en scène les grandes questions de l'actualité, comme le sida ou l'écologie.<o:p></o:p>

    J’ai eu la possibilité et le plaisir de voir deux de ses chorégraphies :<o:p></o:p>

    Le Boléro<o:p></o:p>

    Ballet monumental, sans vouloir le décrire, ce fut un moment inoubliable. Tout comme la musique,la danse prend  du volume (si je peux m’exprimer ainsi) et l’intensité s’enroulent crescendo. Sensualité exacerbée par une danseuse qui l’exprime avec force et entourée d’une groupe de danseurs.<o:p></o:p>

    Brel et Barbara<o:p></o:p>

    Béjart avait pour amis Barbara et aussi Brel qui lui avait dit « un jour, on fera quelque chose avec Barbara ». Il a rendu un  très bel hommage, en danse et musique.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Voir un ballet de Béjart c’est aussi et peut être surtout voir sur scène, l’essentiel. Cet homme n’a pas de frontière…Il a dansé la terre entière. Sans quitter sa formation classique, il fait danser sans à priori… <o:p></o:p>

    Erotisme et fraternité, solitude et voyage, humour et amour…ses ballets vont bien plus loin que l’art de la danse. Peut être tout simplement retrouvons nous le vrai sens de l’art…la beauté dans toute sa plénitude… La beauté qui parle aux âmes et non exclusivement aux balletomanes. Avec lui, il y a de l’amour sur scène et sa troupe respire autant qu’elle transpire.<o:p></o:p>

    Depuis 35 ans, BARBARA, mon amie fidèle, ma soeur, me disait "Je suis la lumière noire !" et je fis une <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    • <o:p> </o:p>

    Œuvres principales <o:p></o:p>


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  • Georges Feydeau<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Georges Feydeau, est né à Paris en 1862. C’est  un auteur dramatique français, connu pour ses très nombreux vaudevilles.<o:p></o:p>

    Au théâtre, le vaudeville parait au commencement du XVIII siècle. Au début, c’était une petite composition scénique où le dialogue était chanté. Plus tard, le vaudeville se transforme en comédie ou même en drame avec des parties chantées. Il prend tous les tons…Il voyage de la bouffonnerie à la sentimentalité. Il a donné carrière à toutes les finesses de l’esprit et à la verve gauloise. Ce sont les quiproquos les plus burlesques et les situations les plus risquées.<o:p></o:p>

    Très jeune, Georges Feydeau se consacre au théâtre. Sa première pièce, « Par la fenêtre » est jouée en 1882, alors qu’il a 19 ans. En 1886, « Tailleur pour dames » est fort bien accueillie et lui vaut les encouragements de Labiche.<o:p></o:p>

    Feydeau renouvelle le genre du vaudeville par une étude plus approfondie des personnages. Il se moque de la médiocrité des existences bourgeoises qu’il tourne en ridicule.<o:p></o:p>

    Il décède à l’âge de 58 ans.<o:p></o:p>

    Pièces de théâtre de Feydeau

     

    Feydeau<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    On purge bébé

    <o:p></o:p> 

    Histoire de vous donner envie de lire du théâtre, voici un extrait de la

    Scène II<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Follavoine et Julie<o:p></o:p>

    Julie surgissant en trombe par la porte pan coupé. Tenue de souillon, peignoir éponge dont la cordelière non attachée traîne par terre, petit jupon de soie, sur la chemise de nuit qui dépasse, bigoudis dans les cheveux, bas tombant sur les savates. Elle tient son seau de toilette plein d’eau à la main.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Follavoine sursautant<o:p></o:p>

    Ah ! Je t’en prie, n’entre donc pas toujours comme une bombe !... Ah !<o:p></o:p>

    Julie s’excusant ironiquement  Oh, pardon ! (la bouche pincée et sur un ton sucré) <o:p></o:p>

    Tu ne peux pas te déranger ? Non ?<o:p></o:p>

    Folllavoine avec humeur  Et bien ! et toi ? Pourquoi faut il que ce soit moi qui me dérange plutôt que moi ?<o:p></o:p>

    Julie avec un sourire pointu C’est juste ! c’est juste ! nous sommes mariés, alors<o:p></o:p>

    Follavoine Quoi ? Quoi ? Quel rapport ?<o:p></o:p>

    Julie Ah ! Je serais seulement la femme d’un autre, il est probable que….<o:p></o:p>

    Follavoine Ah ! Laisse moi donc tranquille ! Je suis occupé, v’là tout !<o:p></o:p>

    Julie, posant le seau qu’elle tien à la main au milieu de la scène et gagnant la gauche.
    Occupé ! Monsieur est occupé ! <o:p></o:p>

    C’est admirable<o:p></o:p>

    Follavoine Oui, occupé !( il aperçoit le seau laissé par Julie) Ah !<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Julie se retournant à l’exclamation de Follavoine Quoi ?<o:p></o:p>

    Follavoine Ah ça ! Tu es folle ?<o:p></o:p>

     Tu m’apportes ton seau de toilette ici, à présent ?<o:p></o:p>

    Julie Quoi mon seau ? Ou ça mon seau ?<o:p></o:p>

    Follavoine l’indiquant Ça !<o:p></o:p>

    Julie Ah ! là ! c’est rien (le plus naturellement du monde) <o:p></o:p>

    C’est mes eaux sales.<o:p></o:p>

    Follavoine Qu’est ce que tu veux que j’en fasse ?<o:p></o:p>

    Julie Mais c’est pas pour toi ?<o:p></o:p>

     C’est pour les vider<o:p></o:p>

    Follavoine Ici ?<o:p></o:p>

    Julie Mais non pas ici ! Que c’est bête ce que tu dis là ! Je n’ai pas l’habitude de vider mes eaux sales dans ton cabinet de toilette ; j’ai du tact.<o:p></o:p>

    Follavoine Alors pourquoi me les apportes tu ?<o:p></o:p>

    Julie Mais pour rien ! Parce que j’avais le seau en main pour aller le vider quand Rose est venue me rapporter ta charmante réponse : alors pour ne pas te faire attendre…<o:p></o:p>

    Follavoine Tu ne pouvais pas le laisser à la porte ?<o:p></o:p>

    Julie Ah ! et puis tu m’embêtes ! <o:p></o:p>

    Si çà te gêne tant, tu n’avais qu’à te déranger quand je te demandais de venir ; mais Monsieur était occupé ! à quoi ? Je te le demande <o:p></o:p>

    Elle a arpenté jusqu’au fond<o:p></o:p>

    Follavoine sur un ton bougon A  des choses, probable !<o:p></o:p>

    Julie  Quelles ?<o:p></o:p>

    Follavoine  Et ! bien des choses…Je cherchais « iles Hébrides » dans le dictionnaire<o:p></o:p>

    Julie Iles Hébrides ! t’es pas fou ? <o:p></o:p>

    Tu as l’intention d’y aller ?<o:p></o:p>

    Follavoine  Non, je n’ai pas l’intention !<o:p></o:p>

    Julie d’un ton dédaigneux Alors qu’est ce que ça te fait ?<o:p></o:p>

     En quoi ça peut il intéresser un fabricant de porcelaine de savoir ou sont les Hébrides ?<o:p></o:p>

    Follavoine, toujours sur le ton grognon  Si tu crois que ça m’intéresse ! Ah ! Bien ! Je te jure que si c’était pour moi ! Mais c’est pour bébé. Il vous a de ces questions ! (Imitant son fils)<o:p></o:p>

    « Papa,où c’est les Hébrides ? »<o:p></o:p>

    (reprenant sur un ton bougon pour s’imiter lui-même)<o:p></o:p>

    Quoi<o:p></o:p>

    (voix de son fils) Où c’est les Hébrides, Papa ?<o:p></o:p>

    Oh ! J’avais bien entendu ! J’avais fais répéter à tout hasard (maugréant)<o:p></o:p>

    Où c’est les Hébrides ? Est-ce que je sais, moi ! Tu sais où c’est toi ?<o:p></o:p>

    Julie Bien oui, c’est…J’ai vu ça quelque part, sur la carte ; je ne me rappelle pas où.<o:p></o:p>

    Follavoine,remontant pour aller s’asseoir à sa table sur laquelle il pose son dictionnaire ouvert à la page qu’il compulsait<o:p></o:p>

    Ah ! comme ça, moi aussi ! Mais je ne pouvais pas lui répondre ça à cet enfant ! Qu’est ce qu’il aurait pensé ! J’ai essayé de m’en tirer par la tangente :<o:p></o:p>

    Chut !allez !ça ne te regarde pas ! Les Hébrides, c’est pas pour les enfants !<o:p></o:p>

    Julie En voilà une idée ! C’est idiot.<o:p></o:p>

    Follavoine Oui !Ah ! c’était pas heureux ; c’était précisement dans les questions de géographie que lui avait laissées mademoiselle.<o:p></o:p>

    Julie haussant les épaules Dame, évidemment !<o:p></o:p>

    Follavoine Eh ! aussi est ce qu’on devrait encore apprendre la géographie aux enfants à notre époque ? avec les chemins de fer et les bateaux qui vous mènent tout droit ! et les indicateurs où l’on trouve tout !<o:p></o:p>

    Julie Quoi ! Quoi ! Quel rapport ?<o:p></o:p>

    Follavoine Mais absolument ! Est-ce que, quand tu as besoin d’une ville, tu vas la chercher dans la géographie ? Non, tu cherches dans l’indicateur ! Eh ! ben.. , alors !<o:p></o:p>

    Julie Mais alors, ce petit ? Se levant et allant ramasser son seau au passage)Tu ne l’as pas aidé ? Tu l’as laissé dans le pétrin ?<o:p></o:p>

    Follavoine  Bédame !Comment veux tu ?C’est à dire que j’ai pris un air profond, renseigné ; celui du Monsieur qui pourrait répondre mais qui ne veut pas parler et je lui ai dit « Mon enfant, si c’est moi qui te montre, tu n’as pas le mérite de l’effort ; essaye de trouver et si tu n’y arrives pas, alors je t’indiquerai…<o:p></o:p>

    Julie, près de Follavoine Oui, vas-y voir !<o:p></o:p>

    Follavoine Je suis sorti de sa chambre avec un air détaché et aussitôt la porte refermée, je me suis précipité sur ce dictionnaire, persuadé que j’allais trouver ! Ah ! bien, oui, je t’en fiche ! Nibe.<o:p></o:p>

    Julie qui ne comprend pas Nibe ?<o:p></o:p>

    Follavoine Enfin, rien !<o:p></o:p>

    Julie incrédule Dans le dictionnaire ? (elle pose son seau par terre à gauche de la table et écarte son mari pour examiner le dictionnaire à sa place)<o:p></o:p>

    Allons, voyons ! voyons !<o:p></o:p>

     


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  • Ensemble, c’est tout<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

    Roman d’Anna Gavalda (publié en 2004)<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour toutes et tous<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Un bouquet de printemps. C’est généreux et tendre.
    Ma fille  a lu le livre en premier (22ans)…..Elle me l’a passé et je l’ai dévoré en deux jours. … A mon tour, je l’ai prêté à un ami qui n’aime pas trop lire et qui s’est glissé dans le roman avec délectation et qui l’a passé à ses deux sœurs qui étaient venues passer une semaine…… Cela se passe de commentaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La rencontre de quatre personnages très différents qui vont s’apprivoiser et s’aimer.<o:p></o:p>

    Les craintes et les chagrins seront échangés sous le même toit. Ils découvriront qu’ensemble, on est plus fort.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Claude Berri adapte le roman pour le cinéma en 2007.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Anna Gavalda est née en 1970, en, France.<o:p></o:p>

    Après avoir grandi dans une atmosphère folklorique,  elle est envoyée en pension, à quatorze ans, à la suite de la séparation de ses parents. Elle suit une hypokhâgne et obtient une maîtrise de  lettres. De nombreux petits boulots (serveuse, caissière.. .) occupent son temps tandis qu'elle souhaite devenir journaliste. Elle envoie sa candidature à Madame Figaro. Elle y témoigne pour un dossier sur les enfants de parents divorcés. Elle cumule les métiers de chroniqueuse pour le Journal du Dimanche, de professeur de français, d'assistante-vétérinaire et de maman de deux enfants. <o:p></o:p>

    Son écriture est un délicieux mélange de simplicité, de merveilleuses et tragiques vérités quotidiennes.<o:p></o:p>

    C'est durant l'été 2003 qu'elle commence à travailler sur son quatrième titre'.<o:p></o:p>

    « Ensemble, c’est tout » qui est un véritable succès dans le monde littéraire, critique et public.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


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